On parle, avec un sourire entendu, de « connaître, au sens biblique » (יָדַע, YDŒ, Yada’, en hébreu). Mais quid de sa négation « Ne pas connaître » (לֹא יָדַע, LA YDŒ, Lo Yada’) ?
Dans les Évangiles, les remontrances de Jésus contre les scribes et les Pharisiens prennent souvent leur source dans celles que les Prophètes de l’Ancien Testament adressent aux Enfants d’Israël.
Qui expliquera qu’aux 3000 Hébreux tués par les Lévites en expiation du Veau d’Or répondent les 3000 personnes baptisées le jour de la Pentecôte ? Lire la suite »
Mon programme : Modernisation de l’Etat Providence, grâce à l’informatisation.
Michèle TRIBALAT : Statistiques ethniques, une querelle bien française (L’Artilleur, 2016, 368 pages.)
Commentaire, N° 154, Été 2016, p. 439-440
Une idée reçue est que les statistiques ethniques sont interdites en France. Michèle Tribalat, qui leur a consacré une grande part de sa carrière, explique dans son dernier ouvrage ce qu’il en est : elles n’ont jamais été strictement interdites, mais leur introduction s’est heurtée à des incompréhensions et à des blocages permanents.
Il y aura un 29 février en 2016, et, dans l’année juive 5776, il y aura un deuxième mois d’Adar.
De nos jours, la preuve administrative essentielle de l’appartenance à la société française n’est ni la carte d’identité, ni le passeport. C’est la carte Vitale.
L’étymologie du nom de Judas Iscariote devrait faire partie de la culture générale en France.
En Genèse 17, 17, après avoir appris que lui et Sarah allaient avoir un fils, « Abraham tombe sur sa face et rit (WYZEQ, VaYits’haq) ». La raison de ce rire est la surprise : il a 100 ans et Sarah 90. Or deux versets plus loin tombe le nom du fils à naître : « Sarah, ta femme, t’enfantera un fils; et tu crieras son nom Yits’haq, YZEQ, Isaac, “On rira” ». Du cas particulier, on passe d’un coup à l’universel : la constatation qu’une femme est enceinte est une heureuse nouvelle, en général confirmée, après la naissance, par la formule « Abraham et Sarah “ont la joie” d’annoncer la naissance d’Isaac ».
La coïncidence prochaine (23-24 septembre) de Yom Kippour et de l’Aïd-el-Kebir, la fête du mouton, devrait être l’occasion d’une réflexion collective sur les origines midrashiques des pratiques musulmanes.
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