Vingt ans après
Dans le portrait « Ségolène Royal, l’opiniomane » d’Isabelle Mandraud paru dans LE MONDE du 08.11.06 figure la mention suivante, reprise en encadré :
« Quand d’autres se passionnent pour l’histoire des grands, afin d’y chercher leur propre reflet, la présidente de Poitou-Charentes, elle, déguste des courbes depuis belle lurette : « Le bilan annuel de la Sofres, je dévore ça ! Les publications de l’INED, l’Institut national des études démographiques, je les dévore aussi !« »
Je me souviens qu’en 1986, quand François Mitterrand, condamné à la cohabitation avec le Gouvernement Chirac, chercha des « points de chute » pour les membres de son cabinet présidentiel, la candidature de « Madame Royal » fut proposée à l’INED (le nom me fit croire à un canular). Le Directeur, Gérard Calot, la reçut. Je ne sais si elle fit état de son intérêt pour les publications de l’INED, dont j’étais à l’époque l’éditeur… Toujours est-il que l’affaire ne se fit pas. Ségolène Royal resta à l’Elysée, conseillère pour les questions de santé, d’environnement et de famille, jusqu’en 1988.
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