La Saint-Jean, c’est Noël en été.

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Du palindrome aux solstices

Dans le billet “L’an de grâce“, j’expliquais l’étymologie de l’expression “An de grâce” par l’autorité de Voltaire et par le mot qui signifie “grâce” en hébreu : ‘Hen, EN, ‘Het Noun, inverse de Noé, NE, Noah’, Noun ‘Het.

Le verset 6,8 de la Genèse contient les deux mots : <<Et Noé (WNE, veNoah‘) trouva grâce (EN, ‘Hen) aux yeux d’Adonaï>>.
Interrogé sur ce minuscule palindrome, le Rav Elyakim Simsovic fait observer que << Noé a trouvé grâce aux yeux de D’ mais D’ n’a rien trouvé dans les yeux de Noé, pas même une larme pour l’humanité, destinée à être effacée par le Déluge : quand on regarde dans les yeux de quelqu’un, c’est soi-même qu’on voit, mais à l’envers…>>.

Par ailleurs, le lien suggéré par Voltaire de “Énoch” avec “année”, “Janus”, “Anne”, “Jean”, “Janvier”, éclaire deux citations des Evangiles, que j’avais relevées dans “Le méridien de Jérusalem”

<< Luc (1, 36) place les conceptions de Jésus, fils de Marie, et de Jean (Baptiste), fils d’Elisabeth, à six mois d’intervalle : “Et voici qu’Élisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle qu’on appelait la stérile“. Et le verset 3-30 de Jean précise : “Il faut que lui (Jésus) grandisse et que moi (Jean) je décroisse “. De là, l’institution de la Nativité de Jésus au solstice d’hiver, après lequel la durée du jour croît, et de la Nativité de Jean (la Saint-Jean) au solstice d’été, après lequel les jours diminuent.>>

J’ai raison de transcrire le cinquième lettre de l’alphabet hébreu, par le H, huitième lettre de l’alphabet latin, et le ‘Het, huitième lettre de l’alphabet hébreu, par le E, cinquième lettre de l’alphabet latin : H5 et E8 s’intervertissent, comme N14/50 et E8. Du coup, cela valide
- la métaphore étymologique de Noé, nouveau “né”, “arche” flottante dans le liquide amniotique,
- et la proximité de “Noé” avec “Noël”, fête de la Nativité.
Et cela explique pourquoi le Baptiseur, le Baptiste, qui plonge le Messie dans le déluge du Baptême, s’appelle Jean, YWENN, Yohanan 10 + 6 + 8 + 14/50 +14/50 = 52/124, D’ fait grâce. BN, ben, fils, c’est 16/52, et MSYE, machyah, Messie, c’est 13/40 + 21/300 + 10 +8 = 52/358.


La Bible hébraïque présentée, traduite (5 langues, 8 versions) et commentée sur JUDÉOPÉDIA
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2 ré:ponse à “La Saint-Jean, c’est Noël en été.”

  1. Québec : la Belle Province a écrit :

    Saint-Jean Baptiste est le saint patron des Français du Canada. La Saint-Jean Baptiste est la fête nationale du Québec, comme la saint-Patrick est la fête de l’Irlande… Mais si Patrick a évangélisé l’Irlande, Jean Baptiste est né en Israël et n’a jamais mis les pieds en Amérique!

    A l’origine, le patron était saint-Joseph. Comme il est fêté en hiver, le 19 mars, on a alors choisi un autre saint du calendrier… en été. La date la plus symbolique est la fête de la saint-Jean-Baptiste qui correspond, en théorie, au solstice d’été…

    En juin 1834, Ludger Duvernay, organise la première fête de la Saint-Jean-Baptiste, fête nationale, dans le cadre de la défense de la langue et de la culture française face au pouvoir britannique qui aurait aimé que tous les sujets canadiens parlent la même langue: l’anglais. Peu après, il fonde la société Saint-Jean-Baptiste pour défendre l’identité française.

    En 1908, année du tricentenaire de la fondation du Québec, le pape Pie X proclame officiellement Saint-Jean-Baptiste patron des Français du Canada.

    Les fêtes chrétiennes ont remplacé très souvent des fêtes païennes. Les solstices étaient particulièrement fêtés. Au temps de Jules César (à l’époque de l’instauration du calendrier julien), ils tombaient aux alentour du 25 décembre pour le solstice d’hiver et le 25 juin pour le solstice d’été. L’Eglise a remplacé la célébration du solstice d’hiver ou la renaissance du Soleil invaincu par Noël, la naissance de Jésus. Le solstice d’été correspond au jour le plus long de l’année. Il était célébré par de grands feux. L’église a christianisé cette fête en célébrant la naissance de Jean le Baptiste, qui a notamment baptisé Jésus dans le Jourdain. Les feux du solstice se sont alors appelés les feux de la Saint-Jean. Pour Noël, on célébrait aussi la lumière du feu avec la bûche de Noël.

    Jean et Jésus sont les deux seuls êtres dont on fête les naissances! Pour les autres saints, ce sont leur mort que l’on fête (ou leur naissance dans l’autre vie…)

    Aujourd’hui, les feux de la Saint-Jean sont rares… Qu’attendons nous pour raviver la flamme de la célébration du solstice d’été? S’il y a un jour dans l’année où l’on doit faire des feux d’artifice, c’est bien cette jour-là : la nuit plus courte de l’année!

    Et n’oublions pas que la Saint-Jean-Baptiste, c’est avant tout la célébration de la culture française! Tous les amoureux de la langue française, de tous les pays, sont invités à célébrer, dans un même feu d’enthousiasme, le solstice d’été!

  2. Voltaire a écrit :

    Comme le souverain sacrificateur n’entrait dans le sanctuaire qu’une fois l’année, le jour des expiations, qui était le 10 du mois judaïque Tisri, qui répond en partie à celui de septembre, les anciens supposèrent que ce fut le 27, et ensuite le 23 ou le 24, que Zacharie étant de retour chez lui après la fête, Élisabeth sa femme conçut Jean-Baptiste. C’est ce qui fit mettre la fête de la conception de ce saint à ces jours-là. Comme les femmes portent leurs enfants ordinairement deux cent soixante et dix ou deux cent soixante et quatorze jours, il fallut placer la naissance de saint Jean au 24 juin. Voilà l’origine de la Saint-Jean: voici celle de Noël qui en dépend.

    Quatrièmement, on suppose qu’il y eut six mois entiers entre la conception de Jean-Baptiste et celle de Jésus, quoique l’ange dit simplement à Marie(13) que c’était alors le sixième mois de la grossesse d’Élisabeth. On mit donc conséquemment la conception de Jésus au 25 mars, et l’on conclut de ces diverses suppositions que Jésus devait être né le 25 décembre, neuf mois précisément après sa conception.

    Il y a bien du merveilleux dans ces arrangements. Ce n’est pas un des moindres que les quatre points cardinaux de l’année, qui sont les deux équinoxes et les deux solstices, tels qu’on les avait placés alors, soient marqués des conceptions et des naissances de Jean-Baptiste et de Jésus. Mais voici un merveilleux bien plus digne d’être remarqué. C’est que le solstice où Jésus naquit est l’époque de l’accroissement des jours, au lieu que celui où Jean-Baptiste vint au monde est l’époque de leur diminution. C’est ce que le saint précurseur avait insinué d’une manière très mystique dans ces mots, où parlant de Jésus(14): « Il faut, dit-il, qu’il croisse et que je diminue. »

    Note_13 Luc, chap. i, v. 36.

    Note_14 Jean, chap. iii, v. 30.

    (Voltaire “Dictionnaire philosophique” Article “Noël”)

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