Solstice, Pleine Lune et Musique

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L’harmonie des sphères

Tous les participants nocturnes à la fête de la Musique, y compris par l’intermédiaire de la télévision, ont pu constater que, cette année, “la nuit la plus courte de l’année” était aussi celle de la Pleine Lune (15 du mois de Sivan du calendrier hébraïque).


Vérification faite sur le site BDL, la Pleine Lune était cette nuit le 22 juin 2005 à 04h15m UTC et l’été avait commencé - passage du Soleil du signe (et non de la constellation) des Gémeaux à celui du Cancer - la nuit précédente, le 21 juin 2005 à 6h46m UT. Il y avait donc moins de 24 heures (21h29) d’écart entre les deux événements.

Il y a 19 ans (cycle de Méton), l’écart était plus faible (11h11) : la Pleine Lune tombait le 22 juin 1986 à 03h41m UTC et l’Eté le 21 juin 1986 à 16h30m UT. La fête de la Musique a été créée par Jack Lang, ministre de la Culture, en 1982.

Dans 19 ans, si D’ veut et si le calcul des astronomes est exact, l’écart dépassera 24 heures : la Pleine Lune tombera le 22 juin 2024 à 01h09m UTC et l’Eté le 20 juin 2024 à 20h51m UT.

Entre temps, dans 11 ans, la Pleine Lune tombera le 20 juin 2016 à 11h04m UTC et l’Eté le 20 juin 2016 à 22h34m UT. Ecart dans l’autre sens : 11h30. Mais la fête de la Musique devrait être avancée au 20 juin.

N’importe quel instituteur doté d’Internet peut faire faire ce calcul à ses élèves, … dans son cours de “théologie laïque” bien sûr.

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MLL en vidéo UTLS, 26 février 2000, “Migrations et tensions migratoires”.

4 ré:ponse à “Solstice, Pleine Lune et Musique”

  1. CS a écrit :

    Pour information, et déjà depuis pas mal de temps, le BDL s’appelle IMCCE et donc, le site est http://www.imcce.fr

    je suis surpris d’apprendre que la précession des équinoxes est pour quelque chose dans le fait que l’été 2016 arrivera le 20 juin. Un mouvement de précession dure 26000 ans. Ce qui, sauf erreur, fait déplacer l’axe de la Terre de 50 sec environ par an.

    Il faut tout simplement expliquer le changement des dates des saisons par le fait que notre année civile compte 365 ou 366 jours alors que l’année tropique a une durée moyenne de 365,2422 jours environ.

    Ce qui fait que les solstices et équinoxes avancent de 5h 50 min par année "normale" et reculent de 18h 10 min les années bissextiles.

    La précession n’a rien à voir dans tout cela. L’échelle de durée n’est pas la même.

    D’ailleurs, pourquoi attendre 2016 ? Puisque l’été sera le 20 juin déjà en 2008.

    Je voudrais aussi lever une ambiguïté possible dans la lecture du texte : l’été ne commence pas au moment où le Soleil passe du signe des Gémeaux dans celui du Cancer (22 juin selon les astrologues). L’été commence à l’instant (solstice d’été) où le Soleil est le plus éloigné du plan de l’équateur. Bien entendu, ce phénomène se reproduit au solstice d’hiver.

    Laissons les astrologues faire leur soupe à leur manière.

    LG

  2. MLL a écrit :

    Merci pour ces précisions. J’ai moi-même retiré l’allusion à la précession des équinoxes, qui n’a en effet rien à voir.

    Pour les signes du Zodiaque, je persiste à dire qu’ils ont une signification astronomique, et non astrologique. Chacune des quatre saisons est divisée depuis les Chaldéens en trois signes chacune, aux noms traditionnels. Le site BDL devenu IMCCE indique les jours et heures d’entrées dans les saisons, donc dans le premier signe de chaque saison.

    Les astrologues ont cependant un mérite : avoir popularisé le nom des signes du Zodiaque.

    MLL

  3. CS a écrit :

    Mon cher Michel, je crois que nous ne nous entendrons jamais sur ce sujet du zodiaque (je précise, zodiaque tropical).

    Je vous accorde que ce zodiaque a pû avoir une portée astronomique à une époque ou astronomie et astrologie étaient peu différenciées.

    Et les Chaldéens, effectivement, jouèrent un grand rôle. A un point tel qu’à Rome, Chaldaeus désignait un astrologue quelle que soit sa nationalité.

    Et ils divisèrent effectivement l’écliptique en 12 parties dont chacune contenait, vaille que vaille, une constellation. Ils en "oublièrent" une parce que 13 aurait fait mauvais effet dans une année de 12 mois.
    Je doute fort que les noms qu’ils leur donnèrent furent ceux que nous connaissons.

    Mais dire, de nos jours, que le zodiaque a une signification astronomique me semble un peu anachronique.

    Astrononomie et astrologie sont deux domaines totalement séparés.

    Et on ne peut pas dire que le fait de donner le jour et l’heure de l’équinoxe de printemps revient à donner le jour d’entrée dans un signe justement parce que les deux domaines n’ont strictement rien à voir.

    Pour 2005, par exemple, l’équinoxe de printemps était au 20 mars. Et, dans le zodiaque tropical, on entre dans le signe du cancer le 21 mars. Dans le zodiaque sidéral, c’était le 14 avril.

    Et j’ajoute que cette notion de zodiaque tropical n’a de signification que dans nos pays de zone tempérée. Allez donc dire à un habitant de Buenos Aires qu’il est entré dans le printemps le 21 mars !

    Certes, la connaissance des signes du zodiaque permet de connaître quelques noms de constellations.

    Mais, pour ma part, je préfère qu’un instituteur explique la grande ours et l’étoile polaire ou, au hasard :-)) le lever héliaque de Sirius que la fumeuse entrée du Soleil dans le signe du Bélier alors qu’il est dans la constellation des Poissons.

    Je préfère que les enfants aient de vraies notions d’astronomie "basiques" avant d’aborder la précession (on y est !) et la dérive des signes du zodiaque tropical.

    Et puis, je ne sais pas pourquoi je parle de ça, mais je pense que leur compréhension des calendriers en serait facilitée.

    L’astronomie est déjà assez compliquée sans qu’on y ajoute une couche d’ésotérisme.

    Ce n’est que mon avis.

  4. Michel Louis Levy a écrit :

    Du temps qu’il s’appelait Bureau des Longitudes, le site IMCCE distinguait soigneusement les dates et heures d’entrée dans les “signes” du zodiaque - calés sur l’équinoxe de printemps et mesurant chacun 365,2422 jours divisés par 12 - et dans les “constellations” du zodiaque, décalées des précédents par la précession des équinoxes. J’en suis resté là, mon cher Louis.

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