Prières pour la République
(Première édition : jeudi 23 février)
En signe de déférence pour Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre et Monsieur le Grand Rabbin de France, réunis ce soir à la synagogue de la rue de la Victoire, je voudrais dire mes regrets d’avoir donné un titre irrévérencieux à un article publié dans une circonstance analogue.
Il y a un temps pour tout, dit l’Ecclésiaste.
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Drawing a fine line
In the age of cultural rage, democraties are under fire to decide when free speech is hate speech etc. voir TIME, February 20, 2006
Sur un nouvel évènement abominable, condamnable comment avoir la parole juste, l’attitude à la hauteur du drame ?
Une réponse appropriée aurait pu être donnée par E.LEVINAS mais il y a bien d’autres autorités morales qui doivent faire entendre leur voix.
Il me paraît indispensable que ce soient eux qui se prononcent aussi pour que la Sagesse soit vécue au quotidien.
(vendredi 24 février 2006) J’entendais hier sur « i-télé » Luc Ferry expliquer que le fantasme associant les Juifs à l’argent était profondément ancré dans notre culture. Et citer Marx et les communistes dénonçant le capitalisme juif. Il n’a pas cité Shakespeare et le Marchand de Venise, ni Judas vendant Jésus pour trente deniers. C’est sur ce dernier point qu’une voix chrétienne devrait se faire entendre, pour expliquer que cette affaire est liée à la vente de Joseph par ses frères (le meurtrier se prénomme Youssouf). Armand Abécassis a écrit là dessus un essai intitulé je crois « Jésus et Judas une liaison dangereuse »
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