Pressions démographiques
Dans le classement 2005 de Tous les pays du monde selon leurs densités, publié tous les deux ans par l’INED, les Territoires palestiniens viennent au 14ème rang, avec 600 hab/km2 ; le Liban est 24ème avec 363 , et Israël 28ème avec 337. A quoi on peut comparer la Corée du Sud, 19ème avec 485, les Pays-Bas, 22èmes avec 399, et la Belgique, 26ème avec 342 (90ème France : 110)
Les taux d’accroissement naturel (taux de natalité moins taux de mortalité) sont de 34 habitants supplémentaires par an p. 1000 habitants dans les Territoires palestiniens, 16 p. 1000 au Liban, 15 p. 1000 en Israël. (France : 5 p. 1000).
En multipliant ces deux indicateurs, on obtient la densité d’accroissement naturel, qui est un indicateur grossier (entre autres défauts, il ne tient pas compte des migrations) de la “pression démographique” : 20,4 habitants supplémentaires par km2 et par an dans les Territoires palestiniens, 5,8 au Liban, 5,1 en Israël, 0,5 en France.
Une seule fois, en 1987, j’avais publié le classement mondial de cet indicateur. Le Bengladesh venait en tête avec 20,1, devant le Rwanda 9,7 (Burundi : 5,2), Taïwan 7,4 et le Liban 7,3. L’Inde était à 5,1, le Pakistan à 3,8, Israël à 3,4. La France était déjà à 0,4 et les Etats-Unis à 0,2.
Pourquoi cet indicateur n’est-il pas calculé systématiquement, et commenté, sinon dans les lycées, du moins à l’ENA et à l’Ecole de Guerre ?
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