Pour un dialogue judéo-israélien
En Genèse 21, 13, l’Eternel explique à Abraham le destin d’Ismaël : du fils de la servante je ferai aussi une grande nation car il est de ta semence. Et le verset 20 précise : Dieu fut avec lui, il grandit et demeura au désert, et il devint un tireur d’arc (RBH QST, Rovèh Qachat) ”.
La première guerre du Golfe fut marquée par les SCUD tirés sur Israël par l’Irak de Saddam Hussein, la présente guerre l’est par les tirs de Katioucha sur Sderot et sur le Nord de la Galilée, et par les tirs de missiles Rad, de longue portée, jusqu’ici sur Beit Shean, Afula, Hadera.
L’arc permet de tirer au-dessus des murailles, et les fusées tirées de Gaza expliquent à Israël qu’aucune “barrière de sécurité” ne le protégera. Mais l’arc est aussi une arme de précision redoutable, s’il est tiré par un vaillant archer. Il y a dans les fusées palestiniennes et libanaises un message pathétique : “Voyez, nous aussi nous savons viser de loin, et manier des armes compliquées !”
Et tout ce que l’Iran demande, avec son programme nucléaire et les incantations du président Ahmadinejad, c’est d’être craint, au moins à l’égal de Tsahal.
Il serait bon que le gouvernement de l’Etat d’Israël soit assisté par un collège d’éminents Sages et Rabbins, qui l’éclairerait de ses conseils pour apaiser, sinon régler, la querelle israélo-palestinienne, le conflit israélo-arabe et les controverses judéo-musulmanes. On s’inspirerait ainsi de la distinction biblique du Roi et du Prophète.
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