Le numéro de Sécu n’a pas été  »créé par Vichy »

Commentaires

5 réponses à “Le numéro de Sécu n’a pas été  »créé par Vichy »”

1. 

   Michel Louis Levy

   19/11/2006

   Ce billet a été publié dans « Le Monde » daté Dimanche 19 – Lundi 20 novembre 2006, Courrier des lecteurs, p. 17, après coupes, adjonction et faute grammaticale, sous la forme suivante :

   Numéro de Sécu

   Cela fait des années que je me bats sans succès pour tordre le cou à cette légende qui cherche à discréditer l’usage du numéro de Sécu prétendument « créé par Vichy » (« Le Monde » » du 15 novembre). Je rappelle donc une nouvelle fois que le numéro a été mis en service par le Contrôleur général René Carmille pour anticiper une éventuelle remobilisation clandestine de l’Armée française, réduite à presque rien par l’Armistice de 1940. Malgré diverses alertes, la mise en service de ce numéro n’a été utilisée ni pour la persécution des juifs, ni pour la mobilisation du STO, et qu’enfin il a été transformé en numéro de Sécurité sociale à la Libération, par le gouvernement du général de Gaulle, alors que René Carmille, déporté pour faits de Résistance, était mort du typhus à Dachau.

   Michel Louis Levy

   Courbevoie (Hauts-de-Seine)

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2. 

   RC

   20/11/2006

   Cher Monsieur,

   Ce que vous avez écrit dans votre blog et reproduit dans le Monde comporte plusieurs différences avec la réalité et avec mes deux brochures sur ce sujet.

   I Le n° d’identification à 13 chiffres, commencé en avril 1941 est continué par l’INSEE, sans avoir été transformé en n° de la Sécurité Sociale. Cette institution l’utilise comme d’autres organismes.

   II Il est complètement prouvé que ce numéro n’a jamais comporté de codifications raciales.

   III Il est exact que au moment de sa mort, il était atteint du typhus. Mais dés son arrestation, mon père avait subi de nombreux interrogatoires qualifiés de musclés par plusieurs de ses codétenus de Montluc. Il a fait partie du ”convoi de la mort” (Bernadac). Selon des témoignages écrits et signés de rescapés de Dachau, il a reçu des coups de bâtons. En plein hiver, il a participé à des appels de deux heures en étant tout nu. Ne parlons même pas de la nourriture.

   Vous savez aussi que en décembre 1938; il avait été victime d’un anévrisme au cerveau.

   Dès les premiers symptômes du typhus, il a été mis tout nu, douché à l’eau froide (en janvier de Bavière) et frotté avec un balai.

   Ce que vous rendez public fait croire que mon père est simplement mort de maladie. Je ne peux approuver cela.

   Robert Carmille

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3. 

   Detraz

   14/12/2009

   Suite à la lecture du texte de Robert Carmille pour réhabiliter son père, j’aimerais dialoguer avec lui. j’ai
   vécu cette période à Bourges, il y a une erreur sur la date de suppression
   de la commission d’armistice française.J’aimerais comparer
   le nom des Off.français 1944 tels qu’il les connait, avec
   ce que je sais de mon côté. Ce serait mieux de converser par
   fil.

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4. 

   Michel Louis Levy

   14/12/2009

   Robert Carmille est malheureusement décédé le 1er septembre 2008, à l’âge de 87 ans. Sa fille a affiché deux de ses brochures sur Wikisource.

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5. 

   Eliezer Metral

   07/05/2014

   Mr bonjour

   Je connais l’action du général carmille depuis une 15 d’années. J’avais été rencontrer son fils et suis étonné de l’indifférence que suscite son action tant en tant que résistant que de son action vis à vis de notre communauté.
   J’ai decide, avec ma femme d’entreprendre un travail le concernant
   cela peut il vous intéresser?
   merci

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