Vendetta personnelle

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Il paraît que la “vendetta personnelle” est devenue un élément moteur des relations - donc des tensions - internationales.


Mis devant le fait accompli de la guerre en Tchétchénie, en 1999, par ceux qui l’avaient choisi pour succéder à Boris Eltsine, Vladimir Poutine est, cette fois, celui qui a pris toutes les décisions pour l’intervention militaire russe en Géorgie. Cette guerre est “sa” guerre, une opération de reconquête dans le Caucase, avec un élément fort de vendetta personnelle contre le président géorgien, Mikheïl Saakachvili, qu’il déteste cordialement, et tient pour une marionnette des Américains.

Le 8 août, lors d’une conversation avec Nicolas Sarkozy en marge des Jeux olympiques de Pékin, M. Poutine est d’une grande violence verbale. “Non ! Ils seront punis ! Je vais les punir !“, lance-t-il au président français qui tentait avec force de le dissuader d’envoyer ses troupes contre la Géorgie.” (Nathalie Nougayrède, dans LE MONDE, daté du 14 août 2008).

Apparemment la vendetta personnelle que Nicolas Sarkozy, Shimon Peres et d’autres chefs d’État et de gouvernement ont lancé contre Mahmoud Ahmadinejad s’exprime d’autres façons. Qui tombera le premier, le Président de l’Iran ou celui de Géorgie ?

Souhaiter le chaos
L’Iran au ban des nations
Lettre ouverte de François Léotard à Mahmoud Ahmadinedjad
Où est passée la Perse ?

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MLL en vidéo UTLS, 26 février 2000, “Migrations et tensions migratoires”.

Une réponse à “Vendetta personnelle”

  1. Michel Louis Levy a écrit :

    M.Ahmadinejad de plus en plus contesté en Iran
    Par Danielle Attelan pour Guysen International News

    Mercredi 10 septembre 2008 à 11:20

    Dans un contexte de critiques grandissantes formulées par les iraniens à l’encontre de Mahmoud Ahmadinejad, c’est au tour de Hassan Rohani, ex-négociateur nucléaire sous Mohamamed Khatami, de dénoncer les incompétences du président iranien.

    Dans un long discours prononcé devant ses amis du parti Modération et Progrès ce lundi 8 septembre, Rohani a accusé Ahmadinejad d’avoir placé le pays dans une situation critique.

    Ses attaques touchent aussi bien la gestion intérieure du pays que sa politique internationale.

    Sur le plan intérieur, Hassan Rohani reproche au président l’échec de la privatisation de l’économie.

    Il déplore également l’inflation du pays qui ne cesse de s’aggraver. La banque centrale a en effet enregistré la semaine dernière un taux d’inflation de 27.6%, un record.

    Rohani dénonce enfin les opportunités manquées du Président pour améliorer le rang économique mondial de l’Iran.

    Selon lui, le président aurait mieux fait d’utiliser les hauts revenus du pétrole pour maîtriser l’inflation et stimuler la production plutôt que de les dépenser dans l’importation.

    À ce titre, Rohani a évoqué le contraste de cette gestion médiocre des revenus pétroliers avec celle de l’Arabie Saoudite qui a su accumuler 870 milliards de dollars de réserve en devises.
    « Pourquoi les poches du peuple sont vides et sa dignité à vendre ? » a-t-il demandé lors de son discours.

    Reproches qu’Ali Akbar Nateq Nouri, un clerc conservateur proche du Président, avait déjà formulés la semaine dernière.
    Celui-ci considère que la politique économique de Mahmoud Ahmadinejad entrave la possibilité pour l’Iran de devenir une superpuissance régionale d’ici 2025.

    À propos des déclarations d’Ahmadinejad sur Israël, Rohani n’a pas critiqué le fond des propos, mais leur forme.
    Il a signalé que le ton d’Ahmadinejad laissait supposer l’existence d’un plan de destruction d’Israël et que la Shoah n’était qu’un mythe. Suppositions qui avaient provoqué la condamnation de l’Iran par la scène internationale.

    « Ses remarques et slogans imprudents, négligés et irréfléchis ont coûté cher à la nation» a-t-il déploré.

    Rohani a aussi abordé le dossier nucléaire en reprochant au président iranien de ne pas prendre au sérieux les menaces de sanctions de l’ONU suite à son refus de suspendre l’enrichissement en uranium.

    Toutes ces critiques ont sans doute été rendues possibles par la défaite du clan d’Ahmadinejad aux élections municipales du 15 décembre et à l’Assemblée des experts, l’un des organes de contrôle du régime.

    Bien qu’il soit encore tôt pour se prononcer sur la candidature de Rohani, ces débuts de pré-campagne électorale pour les prochaines élections présidentielles iraniennes en juin 2009 sont pour le moins fulgurants…

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