Vive Serge Klarsfeld !

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Le génie de Céline est inséparable de son antisémitisme. Célébrer son génie, c’est célébrer son antisémitisme.

L’avantage des erreurs, c’est qu’on peut les corriger. Merci Frédéric Mitterrand. Et vive Serge Klarsfeld !

Personne ne censure ni Stéphane Hessel, ni Céline. Mais la République (Ecole Normale Supérieure, ministère de la Culture) n’a pas à cautionner l’antisémitisme. Et s’il y a lieu de s’indigner, c’est du grand nombre de ceux qui admirent Hessel et Céline, et du faible écho de ceux qui les dénoncent.

Oui, je sais : Hessel fut un résistant, et Céline un infâme collabo. Mais il y a des antisémites partout, même chez les Juifs (cf Shlomo Sand).

Voir aussi :
L’avis du Président du CRIF
L’avis de la Directrice de l’École Normale Supérieure
Les médecins juifs et Louis-Ferdinand Céline

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La Bible hébraïque présentée, traduite (8 versions) sur JUDÉOPÉDIA
et commentée sur le blog

Démographie, Bible et société
En hébreu dans le texte, par Bruno Halioua

2 ré:ponse à “Vive Serge Klarsfeld !”

  1. RH a écrit :

    [Robert Debré a relaté dans une interview que l’écrivain « donnait l'impression d'être triste et malheureux »]
    Je pense que le professeur Debré a mis le doigt sur la vraie cause du comportement de Céline. Des juifs médecins, il y en a partout ce n’est donc pas statistiquement probant comme cause parce que trop évident! Non, je pense qu’il s’agit de causes freudiennes qui ont trouvé un “bouillon de culture” propice à leur expression.

  2. GÉRAUD a écrit :

    Céline est génial dans et uniquement dans “Voyage au bout de la nuit”, qui est un très grand livre, après quoi, simultanément, comme idéologue il entreprend sa conversion à l’antisémitisme, et comme écrivain il bascule dans une hystérisation, à base de “!” et de “…”, qui est la doublure stylistique de son antisémitisme abject. Les deux processus vont de pair, LF Céline après le Voyage et l’abject Destouches = même combat, par d’autres voies. Mais la doxa française, en tête le sophiste Sollers, préfère vanter le Céline d’après ce Voyage jugé trop sage : non, c’est le moment d’équilibre parfait entre classicisme et modernité, avant la chute désastreuse (l’écrivain) et scandaleuse (l’idéologue). Céline devient l’anti-Zola, quand dans le Voyage il était, sautant par-dessus Proust, qu’il ne comprend pas, le grand continuateur du Zola de “Germinal” et de “la Terre”, ses deux chefs-d’oeuvre.

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