Ils ont tout au plus irréguliers, tout comme les “boat-people” asiatiques.
Il ne tient qu’à l’Union Européenne de leur accorder un laisser-passer, qui constaterait leur identité et leur origine, tunisienne en l’occurrence, et leur pays d’entrée dans l’Union Européenne, l’Italie. Leurs droits et obligations sont à négocier dans l’urgence, entre pays signataires des accords de Schengen, mais il vaudrait mieux qu’ils se répandent de façon visible en France, en Italie et ailleurs, plutôt qu’ils soient réprimés, traqués, et parqués. Les dépenses engagées pour eux devront figurer dans les futures négociations destinées à aider la Tunisie à avancer sur la voie de la démocratie.
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MLL en vidéo UTLS, 26 février 2000, “Migrations et tensions migratoires”.
le 9 mars 2011 à 11:50
Le terme “Boat-people” ne me paraît pas très approprié. Il s’agit de personnes qui profitent de la libéralisation de leur pays et de la reprise du commerce des passeurs pour tenter leur chance en Europe. Il y faut une réponse mesurée, collective au niveau européen, mais qui ne peut pas non plus encourager le phénomène.
On ne peut laisser croire qu’il suffit de mettre un pied en Europe, par n’importe quel moyen, pour y être accueilli. Ce serait un encouragement au trafic d’êtres humains et aux passeurs en tous genres.
La difficulté est de répondre à ce phénomène sans créer d’incitation massive.
Je vous signale que la France a établi une liste de métiers destinée aux candidats tunisiens, sur un quota de 9000 si ma mémoire est bonne. Je serais étonnée si ce quota professionnel était d’ores et déjà rempli. Nous avons donc déjà négocié avec la Tunisie un accord, mais c’était avec la Tunisie de… Ben Ali. Tout va être à revoir.
La réponse n’est pas simple, mais elle devrait être collective.
le 30 mars 2011 à 13:50
Ils viennent tous pour travailler nous disent-ils mais savent qu’il n’Y A PLUS DE TRAVAIL ici et en EUROPE alors pourquoi viennent-ils?